Research Plan 2018 (FR)

version NL

Le Plan de recherche 2018 a été approuvé au conseil d’administration de Smals du 14 mars dernier. Pour cette année, il a été décidé de mettre l’accent sur trois axes : Transformation numérique, Intelligence artificielle et Analytique.  Le research radar 2018 a ici servi de point de départ.

Les études proposées doivent nous permettre de dénicher des opportunités pour Smals et les clients ainsi que de développer les études menées dans le passé, de manière à apporter une réelle valeur ajoutée aux clients. En 2018, une attention particulière sera accordée à l’adoption des technologies et concepts que nous proposons.

Digital Business Consulting

La numérisation ne cesse de croître, entraînant un impact non négligeable sur le fonctionnement des entreprises et des administrations. Des technologies nouvelles et récentes offrent des opportunités d’appréhender des choses de manière novatrice et originale. La transformation numérique suscite aujourd’hui la plus vive attention et les entreprises et administrations à même de passer au tout numérique peuvent en tirer des avantages considérables.

Dans l’étude “Digital Business Consulting” de l’année dernière, nous avons mis au point une méthodologie ainsi qu’une panoplie d’outils pouvant servir à détecter des opportunités parmi les membres de Smals dans le cadre de la transformation numérique. Le but est d’élargir et de mettre en œuvre cette approche et cette panoplie d’outils en 2018 afin d’identifier des opportunités de transformation numérique en concertation avec nos clients.

Blockchain

La technologie blockchain suscite un vif engouement depuis deux ans et est généralement reconnue comme une technologie de rupture. Le fait que certains intermédiaires deviennent superflus dans l’exécution de transactions n’est vraisemblablement pas étranger au phénomène.
En Belgique également, de plus en plus d’administrations s’intéressent à la blockchain pour rationaliser des processus existants ou pour concevoir de nouvelles applications.
Pour beaucoup, il est toutefois difficile de percevoir le potentiel qui se cache derrière cette tendance. C’est donc tout logiquement que Smals se forge de l’expertise dans ce domaine au profit de ses clients.

L’étude s’inscrit dans le sillon de l’étude de l’année dernière, qui avait déjà permis d’acquérir une grande vision conceptuelle, complétée d’une expertise concrète avec plusieurs plateformes comme Multichain, Monax et Ethereum. Via des cas concrets, pertinents, nous souhaitons évaluer la faisabilité pratique de la blockchain et des smart contracts. Au moins un nouveau cas sera développé au maximum, en vue d’une éventuelle mise en production.

Exploration of AI

L’intelligence artificielle est plus qu’une tendance et offre clairement des possibilités d’appliquer des techniques de machine learning dans un contexte administratif, comme chez les membres de Smals. Nous pensons plus particulièrement à proposer un soutien pour automatiser des tâches répétitives (qui autrefois ne pouvaient pas être assurées par des machines) et pour assister des personnes confrontées à des problèmes de taille en mettant à leur disposition des outils intelligents.

En plus d’acquérir des connaissances sur les dernières techniques en matière de machine learning, nous ambitionnons de détecter et de développer au maximum plusieurs cas concrets en 2018, en vue de leur implémentation.

Chatbot Student@Work

L’une des possibilités les plus évidentes qu’offre l’intelligence artificielle actuelle est entre autres l’interface conversationnelle, permettant de converser vocalement et textuellement avec un système qui comprend suffisamment l’utilisateur pour pouvoir entreprendre les actions voulues. Dans ce contexte, l’équipe de recherche de Smals a réalisé deux expériences l’année dernière (2017) concernant l’utilisation d’interfaces conversationnelles :

  • Le premier cas concerne une déclaration Dimona simplifiée via l’assistant vocal de Google (Google Assistant) sur Google Home. Cette réalisation, purement expérimentale, a servi à illustrer les possibilités de la technologie vocale en combinaison avec les agents conversationnels.
  • Le deuxième cas concerne un prototype d’agent conversationnel pour student@work, qui permet à l’utilisateur de poser des questions textuelles à propos du travail des étudiants par l’intemédiaire de la messagerie instantanée de la plateforme Messenger.
    Le prototype fonctionnait uniquement en néerlandais et supportait initialement quelque 150 questions.

Fin 2017, l’ONSS a notifié son intention de mettre vers mi-mars 2018 un agent conversationnel bilingue (NL et FR) en production (bèta) pour student@work. Aussi l’équipe de recherche devra-t-elle veiller à finaliser le prototype. La période de test de la version bèta dure en principe jusque fin juin, après quoi les étapes suivantes seront déterminées.

Conversational Platforms

Les expériences de 2017 concernant la création d’agents conversationnels ont été réalisées au moyen de plateformes cloud. Le grand avantage de cette approche réside dans le fait que les expériences et les applications fonctionnelles peuvent être réalisées relativement vite et, dans un premier temps, à un coût démocratique, sans encombrer les services IT opérationnels.
Le grand inconvénient, en revanche, est que des services cloud publics sont ici utilisés, de sorte qu’il est difficile de traiter des informations personnelles et sensibles via ces systèmes. L’intégration avec des systèmes back-end (banques de données, API vers des services sous-jacents) pour améliorer l’expérience de l’utilisateur ou pour chercher de l’information est aussi particulièrement sensible.

Le but de ce projet d’étude est de prévoir une plateforme générique sur laquelle des interfaces conversationnelles peuvent être créées conjointement à l’élaboration d’une architecture standard et de diverses intégrations préfabriquées pour la construction de telles interfaces conversationnelles. Pour remédier à la problématique de la confidentialité des données, il sera opté pour une plateforme “on-premise”

Robotic Process Automation

La Robotic Process Automation (RPA) est une solution logicielle permettant à des organisations de numériser des processus tout en ayant un impact minime sur les systèmes informatiques existants. Le software se connecte aux systèmes, simule l’entrée souris et clavier et lit l’information des écrans. Des robots logiciels épargnent ainsi aux collaborateurs les simples tâches routinières et manuelles. Ces opérations peuvent ainsi s’effectuer non seulement plus rapidement, mais aussi avec peu d’erreurs. Si la technologie de la Robotic Process Automation n’est pas vraiment nouvelle, elle connaît une nette relance ces dernières années et peut être considérée comme relativement mature. La combinaison de la RPA avec des systèmes d’intelligence artificielle permet de créer de nouvelles opportunités porteuses d’une grande valeur ajoutée.

Le but de ce projet est de s’attaquer concrètement à divers cas. Il peut s’agir de cas RPA indépendants, mais en les associant aux possibilités offertes par l’intelligence artificielle, les institutions publiques disposeraient d’un puissant instrument pour rendre le travail des agents à la fois plus intéressant, plus efficace et plus productif. L’équipe de recherche est en mesure de développer les preuves de concept nécessaires en concertation avec les utilisateurs chez les clients et le cas échéant, de les faire évoluer de concert avec les services opérationnels de Smals en réalisations concrètes.

Network Analytics & Fight against Social Fraud

L’étude réalisée au cours des deux dernières années a démontré que les techniques d’analyse et de visualisation de réseaux sont excellentes pour aider à détecter et à analyser efficacement des modèles de fraude et autres phénomènes à risque. En 2017, les techniques et méthodes proposées par l’équipe de recherche pour l’analyse de réseaux ont été concrètement mises en place à l’ONSS.

Le but est de poursuivre sur cette voie en 2018 et de continuer à aider l’ONSS à utiliser ces techniques et méthodes dans sa lutte contre la fraude sociale et d’autres risques liés à la perception. Nous prévoyons l’introduction d’une base de données orientée graphe et d’un outil interactif correspondant pour pouvoir exploiter les graphes (de façon conviviale).

Consultance

Outre les activités de recherche, une grande partie du temps sera comme chaque année consacrée aux activités de consultance pour les institutions membres. Citons ici notre participation à plusieurs projets d’analyse business stratégique, à des projets en matière de data quality et cryptographie  ainsi qu’à l’assistance concrète des membres dans la lutte contre la fraude sociale.

En 2018, les activités de consultance représentent 55 % de notre temps. Quelque 36 % de nos activités seront consacrées aux projets de recherche et 8,6 % à la veille technologique et à la formation permanente

 

Activités 2018